Il semble que chaque nouveau cycle lunaire nous expose à une nouvelle crise. Selon les plus récentes observations, le Canada traversera probablement une période de ralentissement économique vers la fin de cette année. Cela s’est déjà produit dans le passé lorsque la banque centrale avait tenté de contrôler l’inflation.

Mais les nouvelles ne sont pas toutes mauvaises. L’économie canadienne est robuste. Le chômage est à un niveau historiquement bas et la croissance du PIB est la meilleure des pays du G7. Il y a même du positif par rapport aux principaux facteurs qui alimentent l’inflation. Les prix élevés des carburants stimulent l’important secteur énergétique du Canada, tandis que les prix élevés des denrées alimentaires soutiennent l’industrie agricole du pays.

La hausse marquée des taux d’intérêt a déjà refroidi la demande de logements et fait baisser les prix de l’immobilier, tout en alourdissant le fardeau des Canadiens (sur)endettés. L’actuel ratio d’endettement montre que le ménage canadien moyen doit 1,83 $ pour chaque dollar de revenu disponible.

Les économistes semblent s’accorder sur le fait qu’une éventuelle récession sera relativement modérée et de courte durée. De plus, une fois l’inflation maîtrisée, la Banque du Canada pourra commencer à réduire les taux d’intérêt.